• Mesures prises

    "...Jacques Donnadieu a aussi abordé la question des déchets non dangereux enfouis à Soumont sans impact négatif sur l'environnement : des tuyaux aspirant les gaz des déchets en décomposition ont été installés..." -

    Midi-libre  du 06-11-2012 publié sur midilibre.fr le 11/11/2012, 06 h 00

     

     

  • Photos du 09 -06-2013

     

    Photos du 09 -06-2013

     

    Photos du 09 -06-2013

     

    Photos prises de la route menant à Soumont le 09 juin 2013 à 10h55


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  • Le Syndicat Centre Hérault va réaliser des travaux sur son installation de stockage des déchets à partir d'aujourd'hui, jusqu'au milieu de la semaine prochaine.

    Ces travaux visent à réhausser la bordure en terre du casier en cours d'exploitation, ce qui peut nous amener à déplacer des déchets, action potentiellement génératrice d' odeurs.

     


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  • Compte rendu de la visite du 23 janvier 2013

    Nous étions une douzaine de riverains (voir photo 1)  à se rendre à la décharge de Soumont ce mercredi 23 janvier 2013 à 14h30 pour une visiste du site et pour obtenir des explications sur les odeurs qui s'en dégagent. Nous avons été reçus et guidés par Monsieur TAJAN Arnaud, Technicien Qualité, chargé du suivi des odeurs, et représentant le Syndicat Centre Hérault pour la circonstance.

     Cette décharge reçoit les poubelles de 72 communes. Trois employés seraient présents la journée pour assurer la surveillance et le fonctionnement du site. Les déchets arrivent du lundi au vendredi par camions. Ils transportent le contennu des poubelles dites « grises ». Il en est de même pour les encombrants (sauf le dimanche). Les camions qui assurent le transport sont pesés à l'arrivée. Ainsi s'amoncelle dans cette décharge un apport de 22,000 tonnes par an. Au moment de la pesée, un contrôle automatique des camions est effectué, mais seulement en ce qui concerne la radioactivité. Au moment du déchargement une personne du Syndicat Centre Hérault est présente. Quelques bennes sont  sur le site pour y déposer les détritus non conforme. On note que ces bennes sont vides. Un déchargement peut être refusé mais cela serait assez rare car les chauffeurs auraient reçu une formation spécifique. Seules les personnes autorisées peuvent pénétrer sur le site qui est clôturé et sous surveillance vidéo. Le problème du tri sélectif est abordé, et particulièrement pour la ville de Lodève qui ne dispose pas de poubelles dites « vertes » pour les déchets organiques qui arrivent ainsi à la décharge de Soumont avec les conséquences que l'on connait. Les riverains souhaiteraient que la règlementation à ce sujet soit la même pour tous.

     Monsieur TAJAN nous présente ensuite le site. Il se compose principalement de trois casiers. En quelque sorte le casier peut être assimilé à une plate forme de réception des ordures. Nous avons le « casier amont » (voir photo 2) , dont un versant est réhabilité, l'autre versant est bâché. Au sommet de ce casier un tuyau collecteur des biogaz est visible. Ensuite nous avons le « casier ouest » (voir photo 13)  et le « casier aval » (voir photo 3). Le « casier aval » est celui en cours d'exploitation. Il nous et précisé que ce dernier est bâti sur l'ancienne décharge de la CO.GE.MA. Le « casier aval » serait totalement étanche, et séparé de l'ancienne décharge par une couche d'un mètre d'argile, ensuite des granulats et enfin une bâche. Des drains pour récupérer l'eau existent au niveau de l'ancienne décharge. L'ensemble des trois casiers est ceinturé par deux fossés externes pour la récupération des eaux souillées par le ruissellement de la pluie sur les pentes des casiers. Ces fossés sont cimentés. Une partie des casiers est bâchée. Ces eaux pluviales sont dirigées vers le bassin des lixiviats, en aval. Il existe enfin un dernier fossé indépendant, séparé de la décharge, qui normalement ne récupère que les eaux de pluie . Il serait assimilé à un ruisseau naturel et va se déverser par précaution dans un autre bassin juste au dessous du bassin des lixiviats. Ces eaux étant considérées propres ne sont pas traitées.

     En ce qui concerne l'envol des détritus, un grillage existe le long du casier en cours d'exploitation (voir photo N°4). Ce grillage semble à première vue continu et en bon état, mais il est relativement bas. Il nous est précisé que cette clôture doit être surélevée régulièrement au fur et à mesure du remplissage des casiers, d'où une hauteur adaptée à cette manutention. La barrière est peu efficace, à notre avis, pour se protéger des envols de sachets plastiques (voir photo 4 Bis). Nous le faisons remarquer à notre interlocuteur. 

     L'objet de notre présence aujourd'hui étant principalement le problème olfactif, nous avons demandé des explications précises en ce qui concerne les odeurs survenues en septembre 2012, qui se sont ensuite amplifiées depuis la fin du mois de décembre, d'autant que ces odeurs s'étaient fortement atténuées depuis la fin des travaux de mars 2012. Le S.C.H ne peut fournir d'explication, mais peut seulement avancer des hypothèses. Le problème serait principalement dû à la forte pluviométrie pour ces périodes. Suite aux travaux de mars 2012 une dizaine de drains ont été enfouis à deux mètres de profondeur pour récupérer les biogaz (voir photo 5). Ces drains pourraient être remplis d'eau, ce qui empêcherait les gaz de circuler. De plus les lixiviats forment une boue qui à terme bouche en partie les drains. En résumé, suite aux fortes pluies, l'eau et la boue prennent la place du gaz. Le S.C.H prévoit à court terme d'hydrocurer ces drains. Ces tuyaux se regroupent en un point commun ainsi que celui en provenance du « casier amont », un tuyau également récupère les biogaz de l'ancienne décharge de la COGEMA. Il n'y aurait pratiquement plus de gaz en provenance de cette dernière. Au niveau de cette sorte de collecteur principal des biogaz (voir photo 6), chaque tuyau dispose d'une vanne et d'un regard pour effectuer des prélèvements et des mesures. Ces drains selon le bureau d'étude mandaté par le Syndicat Centre Hérault seraient prévus pour capter le maximum de gaz. Les réglages seraient effectués à ce niveau pour l'alimentation de la torchère.

    Nous nous sommes transportés vers la torchère (voir photos 7 et 8). Il nous est précisé que les biogaz ainsi collectés y sont acheminés par un tuyau. Cette torchère se situe au dessous du casier en cours d'exploitation, non loin du bassin qui reçoit les lixiviats. Cette marchine reçoit environ 200 m3 de biogaz par heure (vu exact sur écran 194 m3) . Elle est prévue par le constructeur pour en recevoir 250. Les gaz sont brûlés à une température d'environ 900°, ce qui serait conforme à la réglementation en vigueur. En raison de la nature des gaz il n'est pas possible de voir la flamme de la torchère. Au sommet de la cheminée on remarque, en y apportant une attention particulière, un semblant de vapeur sur environ 1 mètre de haut, qui laisse supposer qu'elle fonctionne. Sur la fréquence des pannes, à notre demande, il nous est précisé que cette torchère serait tombée en panne quatre fois « seulement ». Cette torchère ne peut fonctionner qu'avec une certaine pression de gaz. Des réglages doivent être effectués en permanence. Elle est normalement prévue pour se réamorcer automatiquement en cas d'arrêt impromptu. Il n'y a pas d'alarme pour prévenir les techniciens en cas de panne ou de dysfonctionnement. On en conclu donc que si la torchère présente un problème un vendredi à 16h30, personne ne sera avisé avant lundi matin, comme le gaz ne peut être stocké il s'échappe tout naturellement dans l'atmosphère. Nous restons septiques en ce qui concerne le bon fonctionnement de cette torchère. Un cahier d'entretien existe mais ne peut être présenté quant à présent. Il est fait remarquer que l'installation d'une alarme serait judicieuse et d'un coût dérisoire. 

     Nous nous déplaçons ensuite vers le bassin récupérateur des lixiviats (voir photos 9-10-11). Ce bassin jouxte la torchère. Il est prévu pour récupérer les lixiviats en provenance des trois casiers, ainsi que les lixiviats de l'ancienne décharge et les eaux souillées des deux fossés externes (réseau pluvial). En cas de fortes pluies un employé serait présent en permanence au niveau du bassin afin de s'assurer qu'il ne déborde pas dans un second bassin de secours, en aval, pour ensuite se déverser dans le ruisseau du Doumergous.

     Nous remontons enfin sur les hauteurs de la décharge (entrée principale) où se trouve le grand bassin de traitement des lixiviats. Les lixiviats sont acheminés par pompes électriques du bassin récepteur dans deux tuyaux (voir photo 12) pour être déversés dans un bassin de stockage de 5000 m3. Un moto-pompe de secours est présent en cas de panne électrique, au niveau du bassin collecteur des lixiviats. Un dispositif autonome capable de produire de l'électricité serait disponible   également pour palier à une panne EDF. Les lixiviats font l'objet d'un traitement biologique par deux filtrations, dont une nanofiltration à la fin du procéssus. Les traitements se font dans des immenses cuves (voir photo 12) qui se trouvent a proximité immédiate du bassin. Le concentra est traité par des charbons actifs et ensuite retourné dans ce bassin.

     Cet immense bassin (Voir photo 14) fait l'objet d'un curage tout les deux ans environ. Lors de ce nettoyage, de fortes odeurs se dégagent. Nous avons réitéré notre souhait que ces travaux ne soient plus effectués en période estivale comme ce fût le cas en 2011. Nous sommes informés que pour ce bassin, il serait en projet en 2013 d'y installer des aérateurs pour atténuer les odeurs qui s'en dégagent. Il ne s'agit pas des mêmes odeurs que les biogaz.  A proximité on note la présence d'un bassin plus petit qui sert de réserve d'eau en cas d'incendie.

    L'acheminement de eau, une fois traitée, se termine dans le ruisseau du Mas d'Alary, au niveau de l'entrée du site de la VMITP (Entreprise Rouvier), le long de la route départementale qui mène à Soumont. Les eaux  s'écoulent ensuite naturellement dans La Lergue.

    Des graphiques faisant état du nombre de mètres cubes de gaz captés journalièrement et brûlés dans la torchère, en rapport avec les dates de signalement des odeurs (selon le tableau récapitulatif de notre blog) nous ont été présentés et commentés.

     La visite s'est terminée par une présentation d'un projet de valorisation des biogaz. Ce projet dit de co-génération serait à l'étude pour fournir de l'électricité et viendrait en remplacement de la torchère. La dite torchère étant conditionnée pour 250 m3/heure, et vieillissante  resterait en parallèle en cas de problème. Nous faisons part de notre inquiétude de voir pérenniser le site avec un tel investissement. Selon notre interlocuteur le coût des travaux, avec la production d'électricité, ne serait pas plus élevé que le remplacement de la torchère actuelement en fonction.

     

    Le problème des envols de sachets plastiques et autres détritus ayant été abordé il a été demandé un nettoyage de la vallée du ruisseau du Doumergous. Une campagne est prévue, mais la date n'est pas précisée à ce jour.

    Fin de la visite à 17h30. Notre interlocuteur a répondu à l'ensemble de nos questions durant cette visite, donnant les versions et explications que nous rapportons ici. Nous remercions Monsieur TAJAN pour les renseignements fournis et l'organisation de cette visite, permettant de mieux cerner le mode de fonctionnement de cette décharge qui à juste titre nous inquiéte.

     

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     Photo 1 : Des riverains se déplacent sur le site

    Compte rendu de la visite du 23 janvier 2013

     

     

     

     

     

     

     Photo 2 : "Casier amont" - le versant non visible est réhabilité. Notez la place encore disponible pour agrandissements

     Compte rendu de la visite du 23 janvier 2013

     

     

     

    Photo3 : Les différents casiers

    A terme tous les casiers seront à la même hauteur.

     Compte rendu de la visite du 23 janvier 2013

     

     

     

    Photo 4 : Grillage pour limiter l'envol des sacs plastiques

    Notez le nombre impressionant de mouettes qui survolent en permanence la décharge.

     Compte rendu de la visite du 23 janvier 2013

     

    Comme on peut le voir sur la photo ci-dessous le grillage censé limiter l'envol des sacs plastiques est manifestement en grande partie innéficace. 

    Compte rendu de la visite du 23 janvier 2013

     

     

    Photo 5 : Drains sur le versant des casiers 

    Cliquez deux fois sur la photo pour une vue en plein écran. Les tuyaux permettant l'évacuation des gaz seront alors visibles !

     Compte rendu de la visite du 23 janvier 2013

     

     

    Photo 6 : collecteur des drains en provenance des casiers (travaux de mars 2012)

     Compte rendu de la visite du 23 janvier 2013

     

     

    Photo 7 : La torchère en fonctionnement

     Compte rendu de la visite du 23 janvier 2013

     

    Photo 8 : La torchère 

    Compte rendu de la visite du 23 janvier 2013

     

     

    Photo 9-10-11: Le bassin récupérateur des lixiviats

    Compte rendu de la visite du 23 janvier 2013

     

    Tuyaux et pompes de refoulement vers le bassin de traitement des lixiviats

    Compte rendu de la visite du 23 janvier 2013

     

    Tuyaux d'arrivée des lixiviats

    Compte rendu de la visite du 23 janvier 2013

     

     

    Photo 12 : Tuyaux asservis à la remontée des lixiviats et tuyau pour l'eau en cas d'incendie

    Le bassin de traitement des lixiviats se trouve au dessus de ce monticule.

    Compte rendu de la visite du 23 janvier 2013

     

     

     Photo 12 : Cuves de traitement des lixiviats

     Compte rendu de la visite du 23 janvier 2013

     

    Compte rendu de la visite du 23 janvier 2013

     

     

     

    Photo 14 : Le bassin de traitement des lixiviats

     

     

     

    Compte rendu de la visite du 23 janvier 2013

     

     

    Photo 13 : Le casier actuellement recouvert avec des bâches maintenues par des pneumatiques.

     Compte rendu de la visite du 23 janvier 2013

     

     

    Dans le souci d'être au plus près de la vérité, merci de commenter ou rectifier si des erreurs d'interprétation avaient pu se glisser dans ce compte rendu.


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  • Lors de la réunion du 10 couran il en ressort que des riverains souhaitent se rendre sur le site de la décharge de Soumont pour rencontrer les responsables qui gèrent cette décharge et obtenir des explications concrètes sur le mode de fonctionnement de cette décharge qui pose problème.

    Rendez vous a été pris, le transport sur le site de la décharge de Soumont est prévu ce mercredi 23 janvier 2013 à 14h00. Rendez vous pour faire le point et regroupement par voiture. sortie 54. Le rendez vous prorpement dit  à la décharge est fixé avec les responsables du S.C.H à 14h30.

    Merci de tenir informé les représentants de vos villages (ou par mail soumont34@gmail.com) si vous souhaitez vous rendre sur le site (pour ogranisation interne du Syndicat Centre Hérault, il faut leur communiquer le nombre de participants en début de semaine).

     

    A l'issue de la visite un compte rendu sera publié ici.

     

     

     


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  •  

    Des détritus en aval du Doumergous

     

    Les détritus en aval du Doumergous

     

    Des détritus en aval du Doumergous

    Des détritus en aval du Doumergous

     

    Et par extension sur le Parc M. Chevalier dans sa partie nord qui jouxte la décharge : des dépôts sauvages de gravats.

     

    Des détritus en aval du Doumergous

     


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